Pour la défense des libertés fondamentales

Le 6 juin, mobilisons-nous (aussi) pour la démocratie

Depuis le 19 janvier 2023, l’intersyndicale nationale, les associations, les jeunes, les actives et actifs et les retraité.es expriment leur mécontentement face à la réforme des retraites inique, injustifiée, qui accentue les inégalités entre les femmes et les hommes. Le recul de l’âge légal de départ à la retraite est particulièrement problématique en ce que les travailleuses et les travailleurs partiront dans de mauvaises conditions physiques et psychologiques, et avec des pensions toujours plus basses.

Le Gouvernement s’est montré sourd à l’opposition massive qui s’est exprimée face à cette réforme, en apportant une réponse brutale à tous points de vue : absence de dialogue social, confiscation du débat parlementaire, désinformation. Au-delà, il a multiplié les entraves et les atteintes aux libertés fondamentales d’expression et de manifestation garanties par la Constitution.

Interpellations «préventives» massives lors des manifestations, verbalisations abusives, multiplication d’arrêtés préfectoraux interdisant les manifestations, souvent annulés par les tribunaux administratifs lorsqu’un recours a été effectué, utilisation nouvelle de drones pour surveiller les manifestants : autant de moyens d’étouffer l’expression populaire, pourtant indispensable à la démocratie sociale, nécessaire dans un fonctionnement démocratique.

Nous, organisations syndicales du ministère de la Justice, organisation syndicale d’avocats, association de défense des droits de l’Homme, appelons les professionnel.les de la justice, associations et citoyen.nes, à se rassembler pour s’opposer à la destruction de notre système de retraites qui constitue une atteinte à nos droits sociaux et humains et défendre les libertés individuelles et collectives conquises de haute lutte, le mardi 6 juin 2023 devant les tribunaux judiciaires, avant ou après les manifestations locales.

A Paris, soyons nombreuses et nombreux à participer au rassemblement à 11h30 sur le Parvis du Tribunal judiciaire.


Pour télécharger le communiqué, cliquer sur l’image :

BURN OUT quand tu nous tiens !

[ Situation à l’antenne MF du Pontet du SPIP 84 ]

Vous trouverez ci-dessous le tract intersyndical CGT-SOLIDAIRES-UFAP sur la situation de l’équipe « milieu fermé » du SPIP 84 à l’antenne du CP Le Pontet

Retraites : les SPIP d’Ile-de-France se mobilisent contre le projet du gouvernement !

[ Solidaires-Justice « Ile-de-France » ] [mise à jour du 7 février 2023]

Privé.e.s abusivement du droit constitutionnel de faire grève, les personnels des SPIP ont néanmoins décidés de se mobiliser et de faire savoir à leur administration et au gouvernement leur opposition à ce projet de réforme.

Elles et eux entrent en lutte contre la réforme des retraites !

Ainsi, en Ile-de-France, dans des intersyndicales que nous souhaitons les plus larges possibles, les représentant.e.s et militant.e.s de Solidaires-Justice appellent partout à des AG, à organiser des HMI, afin de permettre aux agent.e.s d’échanger et de décider collectivement, des actions, de mobilisations et de soutiens, à mettre en oeuvre pour participer à cette lutte.

Tous et toutes en mobilisé.e.s, dans les AG, dans les mobilisations et les manifestations !

A ce jour, ces appels se sont concrétisés :

La participation à ces réunions est déjà significative et encourageante !

Restons mobilisé.e.s !

Toutes et tous agissons pour défendre nos retraites :

Les 7 et 11 février prochains

ON LACHE RIEN !



Mise à jour du 7 février 2023 :

Les SPIP 75, 91 et 95 ont poursuivent la mobilisation.
Dans ces 3 services, les agents, sous couvert de leurs intersyndicales – auxquelles Solidaires-Justice participe – ont écrit à l’ensemble des parlementaires, député.e.s, sénateurs et sénatrices, pour leur fait part de leur opposition à ce projet et des risques que feraient peser sur elles et eux la concrétisation d’une telle réforme.

Par ailleurs, dans le 91 et dans le 95, des AG se sont tenues symboliquement ce 7 février, au cours desquelles les personnels ont tenu à réaffirmer leur opposition à cette réforme et leur mobilisation :

Ne laissons pas le gouvernement nous voler nos retraites !

Parce que le projet présenté par la Première Ministre est injuste, inutile et inacceptable, pour Solidaires-Justice, la réforme des retraites de Macron c’est non !

Elisabeth Borne l’a officiellement annoncé le 10 janvier : le gouvernement veut aller plus loin dans les régressions sociales et nous obliger à travailler plus longtemps.

Cette réforme si elle devait passer détériorerait la vie de l’ensemble des travailleur-ses y compris dans la fonction publique et dans notre ministère. Cela impliquerait :

  • le report de l’âge légal de départ en retraite à 64 ans, réduisant encore le temps de vie en bonne santé après la retraite ;
  • si la catégorie active est maintenue, le départ anticipé en retraite se trouve reporté à 59 ans ; or l’usure professionnelle résultant de la pénibilité survient bien sûr au même âge qu’antérieurement (TMS …) ;
  • l’allongement de la durée de cotisation, générant des difficultés à atteindre le taux plein pour le personnel aux carrières heurtées (femmes, du fait du temps partiel et/ou des congés parentaux au delà de 4 trimestres) ou tout simplement, pour toutes et tous, du fait d’une entrée plus tardive dans la vie active  ;
  • une situation aggravée par la décote, la paupérisation corrélative des retraité·es, …

A l’inverse de ce projet libéral, réactionnaire et antisocial, Solidaires-Justice et l’union syndicale Solidaires Fonction Publique revendique :

  • la retraite à 60 ans après 37,5 annuités de cotisation pour toutes et tous ;
  • le départ anticipé de 5 ans sur cet âge légal pour les personnels en catégorie active (surveillant.e.s pénitentiaires) et un élargissement de cette catégorie active (notamment aux adjoint.e.s techniques) ;
  • l’abandon de la décote ;
  • l’indexation du point d’indice sur l’inflation et l’indexation des retraites sur les salaires ;
  • l’intégration de toutes les primes dans l’assiette des cotisations et des revalorisations indiciaires de salaires. Les personnels ayant peu de primes ne doivent pas être perdants ;
  • une retraite minimum égale au SMIC pour une carrière complète de 37,5 ans, avec le SMIC porté à 1700 euros (+400 euros) ;
  • l’égalité réelle entre les femmes et les hommes dans la vie active (carrières, rémunération) et à la retraite ;
  • le partage du travail avec 32 h sans perte de salaire ni flexibilité pour améliorer la situation de l’emploi, permettre l’embauche des jeunes et élargir le financement des retraites.

COMMENT AGIR ?

Une intersyndicale large (CGT, FSU, FO, UNSA, CFDT, CGC, CFTC, FA-FP et SOLIDAIRES) appelle à une première journée de mobilisation le 19 janvier. Faisons de cette journée interprofessionnelle un succès massif ! 

Pour cette journée, Solidaires a déposé un préavis spécifique qui couvre l’ensemble de la fonction publique, aussi bien les personnels titulaires et stagiaires que les contractuel.les.(2)

A la justice, le 19 janvier et après, dans les Services JudiciaIres et à la Protection Judiciaire de la Jeunesse, toutes et tous ensemble, mobilisé.e.s, en grève, en manifestation, pour obtenir le retrait total de ce projet de réforme et imposer une autre vision de notre avenir et de celui des générations futures !

Dans les services pénitentiaires, toutes et tous mobilisé.e.s et en AG pour définir les modalités d’action pour participer à cette lutte et soutenir nos collègues et camarades grévistes !

Et toutes et tous, signons la pétition intersyndicale unitaire contre cette réforme injuste et brutale :

https://www.change.org/p/retraites-non-à-cette-réforme-injuste-et-brutale-reformesdesretraites



Pour télécharger le tract, cliquer sur l’image :