Qui sommes nous ?

Solidaires-Justice est une organisation syndicale du ministère de la justice, créée à Nantes (Casier Judiciaire) en 2004, devenue syndicat national en 2005.

Solidaires-Justice : un syndicat pour tous les agents.

Ni catégoriel, ni corporatiste par choix et par conviction.

Notre but : la défense des droits collectifs et individuels de l’ensemble des agents du ministère de la justice, qu’ils soient fonctionnaires ou contractuels, quel que soit leur catégorie ou grade ; privilégier les uns, c’est exclure les autres. Ca n’est pas notre conception du syndicalisme, qui se doit, pour nous, de privilégier le collectif sur l’individu. Pour nous, réserver l’action syndicale à certains, c’est abandonner les autres face à l’employeur public.

C’est corporatiste, injuste parfois et cela joue le jeu de l’administration en divisant les agents, en les opposants les uns aux autres (le fameux “diviser pour mieux régner” si cher aux mauvais manager).

Il est pour nous inconcevable de prétendre être efficace et utile en ne s’attachant qu’à la défense d’une catégorie de personnel : un tel manque de vue d’ensemble nuit forcément à l’intérêt général.

Agir ainsi c’est mettre en concurrence les agents entre eux, alors que la lutte n’a de sens que POUR les agents, CONTRE les dysfonctionnements et attaques de l’administration et de ses représentants.

Solidaires-Justice : un syndicat indépendant !

Indépendant parce quautonome, juridiquement et financièrement.

L’appartenance à l’Union Syndicale Solidaires

Statutairement Solidaires-Justice est membre de l’Union Syndicale Solidaires. Comme toutes les organisations membre de cette union, Solidaires-Justice reste totalement autonome et indépendant. L’Union Solidaires n’est pas une confédération pyramidale, mais bien une union, ou chacun garde son indépendance et son identité. Au sein de cette union, les décisions ne sont pas imposées par une “hiérarchie” nationale, mais elles sont prises au consensus ou – à défaut – par un vote où chaque syndicat dispose d’une voie.

Financièrement, Solidaires-Justice ne vit que des cotisations de ses adhérents. Nous en vivons modestement, en raison de notre développement encore limité, mais nous nous en contentons. Pour être parfaitement transparent (valeur en souffrance ces temps-ci), notre siège national occupe un petit local syndical mis à disposition par l’administration (conformément aux textes en vigueur en matière de droits syndicaux) et notre Congrès National a été financé en 2016 en partie grâce à une aide financière de l’Union Solidaires (c’est aussi ça être “solidaires”).

L’indépendance politique

Indépendant de tout parti politique (il est interdit à nos représentants d’avoir le moindre mandat politique), mais pas “apolitique” – terme qui ne veut rien dire d’autre que “sans ambition sociétale, non concerné par les enjeux de notre société et les questions qui la traverse” ;

  • Solidaires-Justice est un syndicat de lutte et de transformation de la société : pour une société plus juste, plus humaine.
  • Solidaires-Justice milite pour la défense du service public de la justice, élément essentiel de la démocratie, et combat toutes discriminations de couleurs, d’ethnies, de religions, de sexes ou de conditions sociales.

Solidaires-Justice : que faisons nous ?

Au sein du ministère

Conformément à nos ambitions, nous agissons chaque jour auprès des agents du ministère, là où nous sommes élus (Comités Techniques locaux) et partout ailleurs quand nous sommes saisis de situations individuelles ou alertés de dysfonctionnement de l’administration. Car oui, nous pouvons agir, et nous agissons, dans notre champ d’action ministériel, tant pour la défense des intérêts collectifs (exemple : annulation par le CE de la note ministérielle relative à la mise en oeuvre de la journée de solidarité dans les services déconcentrés de l’administration pénitentiaire) qu’individuels (défense de dossier d’agents : demande d’enquête en matière H&S, rémunération de contractuel-le-s, aide à la préparation de dossier de mutation pour la CAP, accompagnement dans des procédures disciplinaires, etc.) des agents.

Nous ne siégeons actuellement dans aucune CAP (même si cela a été le cas par le passé) mais cela ne nous empêche en rien d’assister les agents pour la préparation de leur dossier, ni de saisir l’administration de situations particulières ou sensibles… Nous le faisons très régulièrement. De toute façon cela fait bien longtemps que les CAP ne sont que des chambres d’enregistrement du travail préparatoire et des décisions de l’administration. Notamment pour les grosses CAP, celles des corps comptant le plus d’agents. Une mutation, ou un avancement, répond à des règles strictes auxquelles la CAP – et donc ni l’administration, ni les élus qui y siègent – ne peut déroger.

Ce que nous pouvons faire, comme toutes organisations charger de veiller aux intérêts des personnels, c’est nous assurer que les droits de tout un chacun soit bel et bien respectés. Pas besoin de somnoler dans un fauteuil autour d’une table pour cela.

Nos actions sont bien réelles et nous avons souvent affaire à des agents auxquels personnes n’a souhaité porter assistance…

Dans la fonction publique

A travers l’Union Syndicale Solidaires “Fonction Publique”, Solidaires-Justice agit aussi dans l’intérêt, encore plus général, des agents de la fonction publique : salaires et rémunérations, statut des fonctionnaires, règles relatives aux contractuels, action sociale interministérielle, condition de travail… Encore une fois, en raison des statuts et de l’organisation démocratique de l’Union Solidaires, chaque syndicat, et donc Solidaires-Justice, prend sa part dans la défense des droits des fonctionnaires et agents publics au sein notamment du Conseil Supérieur de la Fonction Publique d’Etat (2 sièges pour Solidaires) et du Conseil Commun de la Fonction Publique (2 sièges pour Solidaires).

Pour rappel, les organisations corporatistes “maisons” du ministère de la justice, non affiliées ou adhérentes à une confédération ou union représentative au niveau de la fonction publique, ne jouent aucun rôle dans les négociations portant sur les domaines aussi essentiels que le statut général de la fonction publique, les règles d’hygiène et sécurité ou encore la revalorisation des grilles ou du point d’indice des agents publics…

A bon entendeur !

Solidaires-Justice est sur le pont !