Suite aux succès des premières mobilisations et actions menées dans le cadre du mouvement de contestation citoyenne #bloquonstout , nous appelons à poursuivre les actions, tous les jours, jusqu’à la satisfaction de nos revendications !
Si, du côté des organisations syndicales et des travailleurs, la prochaine journée de grève et de manifestation aura lieu le 18 septembre, en tant que citoyen.nes, c’est tous les jours que nous pouvons, dans les blocages et les occupations, sur les ronds-point et dans les AG, par nos pratiques et nos choix du quotidien, agir et mettre la pression sur nos dirigeants et leur système anti-social !
Stop à l’austérité ! De l’argent il y en a ! Redistribuons les richesses ! Le premier ministre a changé de nom, mais rien n’a changé !
ON CONTINUE ! ON LACHE RIEN ! TOUS ET TOUTES ENSEMBLE ON EST PLUS FORT !
Dans ce qu’il espérait être la torpeur de l’été, le gouvernement Macron-Bayrou et ses allié.es de la droite à l’extrême droite, ont décidé de porter atteinte, gravement, à nos conquis sociaux et à nos droits les plus élémentaires, dont le premier d’entre eux : celui de vivre en bonne santé.
Entre les annonces budgétaires abjectes, véritables déclarations de guerre au peuple (suppressions de jours de congés, gel des prestations sociales, désindexation des retraites, doublement des franchises médicales, etc.) , le soutien à la Loi Cancer-Duplomb (promulguée à la hâte sans même un débat après une pétition record de plus de 2 millions de signataires!) l’exécutif et sa majorité « patchwork des droites » à l’assemblée n’ont eu de cesse de s’en prendre toujours :
aux plus pauvres
aux plus discriminé.e.s
aux plus faibles
aux plus malades
aux plus âgé.es
aux salarié.es
aux fonctionnaires
au système de santé
à la solidarité
aux contre-pouvoirs
aux associations
aux militant.es
à l’environnement
…
Tout ceci avec un seul objectif : écraser le peuple, le réduire à l’état de chair à canon (ouvrière ou militaire) et épargner, flatter,favoriser, l’extrême minorité des plus riches et des très grandes entreprises.
Parce que tout simplement ils n’en sont que les veules représentant.es, porté.es au pouvoir par un système qui est conçu pour cela et qui depuis la fin de la monarchie absolue n’a qu’une ambition : rétablir et maintenir, sous quelque forme que ce soit, les privilèges des nantis et des héritiers.
Mais contre toutes les attentes de ce pouvoir illégitime et anti-social, le peuple a réagi :
Plus de 2 millions de signataires contre la loi Cancer-Duplomb !
Près de 350 000 signataires contre le budget-Bayrou !
Un appel populaire à une mobilisation générale le 10 septembre !
Si nous, organisations syndicales, devons laisser toute sa place à l’auto-organisation pour les actions et mobilisations du 10 septembre, nous devons aussi, en tant que militant.es, fonctionnaires et citoyen.nes, y prendre notre part.
Solidaires-Justice appelle également tous les acteurs du champ syndical à prendre leurs responsabilités et à faire front commun pour résister à la mise en œuvre des politiques réactionnaires et antisociales d’un gouvernement illégitime et minoritaire qui se radicalise dans une fuite en avant ultra-libérale et liberticide.
La détresse de la population est en train de se faire rage.
Mais ce combat ne peut pas se mener par procuration et, cette fois, le « soutien » ne suffira pas : toutes et tous nous devons agir, quelque soit l’action.
Les casseroles et les réseaux sociaux ne font trembler aucun pouvoir.
Avec ou sans ce gouvernement, le pouvoir doit entendre la volonté du peuple !
Mobilisons-nous au sein de nos services, dans tous les secteurs du ministère de la justice. Organisons-nous dans nos services, dans les syndicats, mais aussi dans les associations et les collectifs de lutte.
La fin des politiques dictées par les impératifs économiques et financiers
Le début d’une reconstruction véritablement démocratique et sociale
Solidaires-Justice revendique : -> L’augmentations des salaires et transfère de l’intégralité des primes dans la rémunération brute ! -> La retraite à 60 ans et/ou après 37,5 annuités et maintien des dispositions plus favorables ; -> La semaine de 32h sans perte de salaire ! -> La suppression de la journée de carence et des 10 % de pertes de revenu en cas de maladie ordinaire ; -> La suppression du statut spécial « anti-grève » dans la pénitentiaire ; -> Le recrutement massif de personnel, y compris administratif, dans tous les secteurs du ministère : services judiciaires, établissements pénitentiaires et de la protection judiciaire de la jeunesse ; -> Un recentrage sur les missions de protection et d’insertion des travailleurs sociaux de la PJJ et des SPIP ; -> La suppression des LDG en matière de mobilité pour un retour à un libre choix des agent.es quant à leur évolution de carrière : fonctionnelle et géographique ; -> Le retour des CHSCT avec de vrais moyens et des prérogatives renforcés pour contrôler et contraindre les administrations défaillantes ; -> Un plan de lutte contre les violences managériales au sein du ministère.
Contre les politiques ultra-libérales, guerrières et racistes !
Contre les atteintes aux libertés publiques et individuelles !
Pour nos conditions de travail mais surtout de vie !
Pour le vivre ensemble et les générations futures !
Parce que le projet présenté par la Première Ministre est injuste, inutile et inacceptable, pour Solidaires-Justice, la réforme des retraites de Macron c’est non !
Elisabeth Borne l’a officiellement annoncé le 10 janvier : le gouvernement veut aller plus loin dans les régressions sociales et nous obliger à travailler plus longtemps.
Cette réforme si elle devait passer détériorerait la vie de l’ensemble des travailleur-ses y compris dans la fonction publique et dans notre ministère. Cela impliquerait :
le report de l’âge légal de départ en retraite à 64 ans, réduisant encore le temps de vie en bonne santé après la retraite ;
si la catégorie active est maintenue, le départ anticipé en retraite se trouve reporté à 59 ans ; or l’usure professionnelle résultant de la pénibilité survient bien sûr au même âge qu’antérieurement (TMS …) ;
l’allongement de la durée de cotisation, générant des difficultés à atteindre le taux plein pour le personnel aux carrières heurtées (femmes, du fait du temps partiel et/ou des congés parentaux au delà de 4 trimestres) ou tout simplement, pour toutes et tous, du fait d’une entrée plus tardive dans la vie active ;
une situation aggravée par la décote, la paupérisation corrélative des retraité·es, …
A l’inverse de ce projet libéral, réactionnaire et antisocial, Solidaires-Justice et l’union syndicale Solidaires Fonction Publique revendique :
la retraite à 60 ans après 37,5 annuités de cotisation pour toutes et tous ;
le départ anticipé de 5 ans sur cet âge légal pour les personnels en catégorie active (surveillant.e.s pénitentiaires) et un élargissement de cette catégorie active (notamment aux adjoint.e.s techniques) ;
l’abandon de la décote ;
l’indexation du point d’indice sur l’inflation et l’indexation des retraites sur les salaires ;
l’intégration de toutes les primes dans l’assiette des cotisations et des revalorisations indiciaires de salaires. Les personnels ayant peu de primes ne doivent pas être perdants ;
une retraite minimum égale au SMIC pour une carrière complète de 37,5 ans, avec le SMIC porté à 1700 euros (+400 euros) ;
l’égalité réelle entre les femmes et les hommes dans la vie active (carrières, rémunération) et à la retraite ;
le partage du travail avec 32 h sans perte de salaire ni flexibilité pour améliorer la situation de l’emploi, permettre l’embauche des jeunes et élargir le financement des retraites.
COMMENT AGIR ?
Une intersyndicale large (CGT, FSU, FO, UNSA, CFDT, CGC, CFTC, FA-FP et SOLIDAIRES) appelle à une première journée de mobilisation le 19 janvier. Faisons de cette journée interprofessionnelle un succès massif !
A la justice, le 19 janvier et après, dans les Services JudiciaIres et à la Protection Judiciaire de la Jeunesse, toutes et tous ensemble, mobilisé.e.s, en grève, en manifestation, pour obtenir le retrait total de ce projet de réforme et imposer une autre vision de notre avenir et de celui des générations futures !
Dans les services pénitentiaires, toutes et tous mobilisé.e.s et en AG pour définir les modalités d’action pour participer à cette lutte et soutenir nos collègues et camarades grévistes !
Et toutes et tous, signons la pétition intersyndicale unitaire contre cette réforme injuste et brutale :
Alors que le gel de la valeur du point d’indice poursuivi presque sans interruption depuis plus de 10 ans entraîne des pertes de pouvoir d’achat considérables, le rendez-vous salarial n’est toujours pas fixé. D’abord envisagé au début du printemps par la ministre, celui-ci pourrait n’intervenir que début juillet ! Un tel calendrier augure mal de la possibilité de négocier réellement. De surcroît, dans les thèmes qui seraient abordés, le pouvoir exécutif est totalement muet sur le chapitre des augmentations générales. Ce silence obstiné, en dépit des demandes réitérées de l’ensemble des organisations syndicales, est bien le signe que le gouvernement n’a aucune intention de procéder à des revalorisations du point d’indice, y compris pour 2022.
Cette situation est inacceptable !
La reconnaissance des agentes et des agents de la Fonction publique, de leurs qualifications et de leur engagement, passe nécessairement par le dégel du point d’indice et des mesures générales indiciaires notamment l’attribution d’un nombre de points d’indice identique à tous-tes ainsi que la revalorisation des filières féminisées. Quelles que soient les appréciations que l’on puisse porter sur des mesures ciblées et catégorielles, elles ne sauraient être suffisantes et elles n’endigueront pas la dégradation continue du pouvoir d’achat des personnels ni le décalage croissant entre les exigences de qualifications et la rémunération ». De surcroît, elles génèrent des iniquités et, souvent, mettent à mal la grille indiciaire.
Nos organisations syndicales, CGT, FA-FP, FSU et SOLIDAIRES, estiment indispensable de peser pour que s’ouvrent sans tarder de véritables négociations salariales où l’incontournable augmentation de la valeur du point d’indice et des mesures générales seront examinées et prises en compte. Pour cela, elles appellent à faire du 15 juin prochain une journée d’actions et d’interventions au cours de laquelle les personnels des trois versants porteront à nouveau, haut et fort, leurs légitimes revendications. Si, bien entendu, celles touchant au pouvoir d’achat seront au cœur de la mobilisation, d’autres exi- gences essentielles touchant à l’emploi, au temps de travail, aux missions publiques feront partie intégrante de cette journée unitaire. Nos organisations syndicales ont d’ores et déjà prévu de se revoir le 27 mai pour préciser les modalités d’actions du 15 juin. Sans attendre, elles souhaitaient rendre publique cette journée de mobilisations pour que le plus grand nombre puisse s’en emparer.
ENSEMBLE LE 15 JUIN
FAISONS-NOUS ENTENDRE
POUR OBTENIR DE RÉELLES AVANCÉES
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