Situation de l’UEHC de Maubeuge

[ Tract Solidaires-Justice 59 ]

Suite à la sollicitation de professionnels de l’UEHC de Maubeuge, Madame la directrice territoriale PJJ Nord, nous a reçu mardi 23 novembre 2021 à la direction territoriale, en présence du directeur de l’UEHC de Maubeuge par intérim et du responsable de l’unité éducative ainsi que de la RAPT adjointe-conseillère de prévention.

Nous avons eu l’occasion d’évoquer les deux points préoccupants les agents de l’UEHC à savoir : l’état général des locaux et l’ambiance délétère qui règne depuis plusieurs mois au sein de l’équipe éducative depuis la réception de courriers anonymes.

En ce qui concerne l’état de l’établissement de placement, la directrice territoriale a précisé s’être déplacée le 13 août 2021 et avoir constaté des dégradations, des réparations urgentes et des locaux sales.

Nous avons énuméré les plaintes des agents (infiltrations d’eau par les toits et les fenêtres ainsi qu une fuite d’eau traversant une dalle de béton, des tâches d’humidité sur les murs des chambres des mineurs accueillis, l’éclairage défaillant, des portes et fenêtres qui ne ferment pas, des revêtements muraux qui s’effritent, des vitres cassées non changées, calfeutrées par des dalles en bois).

La directrice territoriale a assuré que des devis ont été réalisés freinés par certaines contraintes dont la difficulté à mobiliser des entreprises de la métropole Lilloise et du Bassin de La Sambre ainsi que le contexte sanitaire.

Malgré tout, la direction territoriale a assuré se mobiliser pour entreprendre les réparations les plus urgentes et engager un plan d’intervention de travaux intermédiaires importants.
La directrice territoriale a confirmé que les ouvrants (portes et fenêtres) seront changés en mars 2022.
Quant à la direction de l’UEHC de Maubeuge, elle met à disposition du personnel un descriptif des devis réalisés et de l’avancée des travaux.

En ce qui concerne l’avenir de l’établissement de placement, une réflexion sera sans doute menée dans les prochaines années pour définir d’une éventuelle reconstruction sur site ou sur un secteur plus adapté.

Nous avons ensuite discuté sur l’ambiance délétère au sein de l’équipe éducative depuis la réception de courriers anonymes au printemps dernier, des agents se sentent stigmatisés et suspectés depuis.

La directrice territoriale a dit regretter de ne pas s’être déplacée rappelant le contexte sanitaire.
Néanmoins, elle a adréssé un écrit à chaque agent transmis par voie informatique. Les courriers étant anonymes, la directrice territoriale pense qu’ils ne méritaient pas l’attention.

Cependant, un signalement a été transmis au procureur de la République d’Avesnes sur Helpe pour diffamation.

Elle a rappelé l’importance du travail collectif et n’entend pas que des agents ne puissent pas exercer leurs missions sereinement.
La directrice territoriale a souligné l’intervention récente de la psychologue de la direction interrégionale Grand Nord auprès de l’équipe éducative de l’UEHC de Maubeuge.

Nous avons évoqué l’absence de dialogue entre professionnels, une problématique qui pourrait être traitée par le directeur du service , elle ajoute qu’il s’agit d’un problème institutionnel .

Nous avons réitéré la nécéssité de sa présence auprès des agents de l’établissement malgré les semaines passées. La directrice territoriale a émis l’hypothèse que certains ont peut-etre ‘fait leur temps “ et qu’ils pourraient bénéficier d’un accompagnement par le biais de la conseillère carrière.

Elle a assuré de sa venue d’ici la fin de l’année 2021 ou au plus tard début janvier 2022.

Nous resterons attentifs sur l’avancée des travaux et la venue de Madame la directrice Territoriale à l’UEHC de Maubeuge.

Pour télécharger le tract, cliquer sur l’image :

Le télétravail au SPIP du Val d’Oise

[ Enquête syndicale ]

Communication de la section Solidaires-Justice du SPIP du Val d’Oise

Afin d’anticiper un peu le « retour à la normale » (ou en tout cas au droit commun) Solidaires-Justice, premier syndicat aux élections professionnelles de 2018 au SPIP 95, a souhaité connaître les attentes des personnels vis-à-vis du télétravail, puisque d’évidence cette modalité d’organisation du travail est appelée à prendre beaucoup plus de place dans nos environnements professionnels. C’est pourquoi, de début septembre à début octobre, tou.te.s les agent.e.s de ce service ont pu s’exprimer sur cette question, et quelques autres, via un questionnaire mis en ligne par notre organisation.

Pour lire les résultats de cette enquête, cliquez sur l’image :

Conférence salariale: l’absence inacceptable de mesures générales

Ci-dessous le communiqué intersyndical suite aux annonces faites par Amélie de Montchalin lors du rendez-vous salarial ce 6 juillet 2021, renommé « conférence sur les perspectives salariales ». Concernant les agent-es de catégorie C, il faut tout de même souligner que la mesure annoncée ne concerne qu’une partie seulement des agent.e.s de cette catégorie et qu’elle prend en compte par ailleurs les 15 euros pour la Protection Sociale Complémentaire (qui concerne principalement le versant Etat). Les 40 à 100 euros pour 1,2 millions d’agent-es de catégorie C annoncés par la ministre dans la presse ne sont donc pas exacts.

Lors de la réunion sur les salaires des agentes et agents des trois versants de la fonction publique, la ministre a annoncé certaines mesures qui, sous réserve d’un examen approfondi, peuvent être considérées comme des avancées même si elles sont très insuffisantes.

Les dispositions concernant les bas salaires et celles pouvant conduire à des carrières moins longues notamment vont dans le bon sens bien que parcellaires.

C’est bien au compte des mobilisations et de notre action déterminée et continue qu’il faut mettre ces points positifs.

Cependant, les déclarations de la ministre du matin parlant de 40 à 100 euros mensuels d’augmentation relèvent de la manipulation.

Ceci posé, au nom du gouvernement, la ministre a confirmé son refus du dégel de la valeur du point d’indice comme de toute augmentation générale.

Nos organisations condamnent la poursuite de cette politique d’austérité dont les effets sont dévastateurs pour le pouvoir d’achat des personnels.

Sans revalorisation forte et urgente de la valeur du point, sans mesure générale, les salaires et les carrières continueront de se dégrader de manière aggravée et les inégalités entre les femmes et les hommes ne pourront être résorbées.

Les syndicats CGT, FA, FSU, Solidaires prennent date dès aujourd’hui. Ils n’acceptent pas cette absence d’augmentation générale pourtant indispensable à une véritable reconnaissance des qualifications et de l’engagement des agentes et des agents de la fonction publique.

Ils ont d’ores et déjà prévu de se revoir pour préparer les indispensables mobilisations de la rentrée.



Pour télécharger le communiqué, cliquez sur l’image :

Vous trouverez par ailleurs, en téléchargement ci-dessous, un compte-rendu détaillé de ce rendez-vous par les représentants de Solidaires Fonction-Publique :

LE CLIC DE TROP : ERREUR SYSTEME ?

Le dialogue social façon « Grand débat »

Le gouvernement poursuit sa manipulation de la démocratie. Dans son élan du « grand débat », il suppose que consulter la population par le biais de questions orientées et sous contrôle, suffit amplement à nous faire accepter, docilement, la destruction de nos conditions de travail et du sens profond de nos missions.

Pour cela, deux questionnaires ont été concoctés et diffusés sur les boîtes mail professionnelles. D’un côté, il y a la « simplification » de la Fonction Publique et de l’autre, la réforme de l’ordonnance de 45, adressée aux agents de la PJJ. Les deux semblent séparées et n’émanent pas du même ministère. Pourtant, elles sont liées et nous concernent. La réforme de la justice des mineur.e.s, et plus largement le projet de loi de programmation de la justice, s’appuie parfaitement sur une nouvelle Fonction Publique privée de tout.

Fin 2017, début 2018, dans le cadre du « forum de l’action publique », le gouvernement s’était déjà essayé à la consultation façon « Grand débat » des agents et usagers à travers un questionnaire en ligne déjà très orienté. On demandait aux agents, mais aussi aux citoyens, comment conduire à la fois une baisse drastique des dépenses publiques tout en « améliorant » le service public. Déjà « réformes structurelles », « transferts de compétence entre les collectivités publiques », « transferts vers le privé » et « abandons de missions » figuraient au menu des possibles. Las, ce fut un échec retentissant… qui n’empêcha pas Darmanin et consorts de fanfaronner sur les résultats de cette consultation aux résultats écrits d’avance.

Questionnaire sur le projet de loi de transformation de la Fonction Publique
Le 15 mars dernier, lors du Conseil Commun de la Fonction Publique, l’ensemble des organisations syndicales ont rejeté le projet de loi.Mais Le ministre n’ est pas à une provocation prêt : annoncé lors de la présentation du projet de loi le 13 février, la consultation intitulée « comment lever les blocages que vous rencontrez au quotidien?” a été adressé aux agent.e.s de la fonction publique le 18 mars, veille de la journée de mobilisation contre la réforme ! Quelle provocation !!
Un an de pseudos concertations, de revendications avancées par les OS, élues faut-il le rappeler, en décembre 2018 avec un taux de participation plus important que celui aux élections politiques, pour ne rien retenir. 

Questionnaire sur la réforme de l’ordonnance de 45
La ministre de la Justice a jusqu’ici fait sourde oreille à toutes les alertes, mobilisations et propositions, faites par les professionnel.le.s de la Justice. Nous avons déjà dénoncé et luttons toujours contre ce projet au travers d’un collectif d’organisations syndicales et d’associations.
On ose ensuite nous faire croire que nos avis comptent.
L’ironie se veut encore plus grande quand on voit le sérieux avec lequel ce questionnaire, comme toute les consultations à l’initiative du gouvernement, a été diffusé : via un organisme privé, sans sécurité ni garantie de traitement des résultats.

Nous ne nous ferons pas leurrer par le jeu du gouvernement. Il ne poursuit que son unique but, réformer et casser les services publics, au détriment de l’égalité entre les personnes et de leurs besoins quotidiens.

La méthode de consultation par un questionnaire en ligne semble devenir la norme du dialogue social. Le mépris atteint son paroxysme. Le gouvernement n’attend qu’une chose : que la participation soit forte pour faire croire que la majorité des concerné.e.s valide ses orientations politiques. Nous ne participerons pas à la mascarade. Pas un clic pour eux.

Nous invitons chacun.e à prendre position pour exiger un vrai débat et de la considération pour nos métiers, nos missions et les usager.e.s de nos services.

Pour Solidaires-Justice, ce débat ne peut se faire qu’à une condition préalable :

RETRAIT DES PROJETS DE LOI

Changer la société est possible, cela passe par préserver le service public.
Continuons d’agir, renforçons les mobilisations en cours, la grève et les manifestations !

Le Pontet, le 29 mars 2019

Télécharger le communiqué

– maj du 3 avril 2019 –
En lien avec cette expression, lire aussi le communiqué du collectif syndicats/associations contre le projet de réforme de l’ordonnance de 45 du 3 avril 2019 :

Télécharger le communiqué commun