Pour nos salaires, nos conditions de travail, les services publics : toutes et tous dans la rue le 13 mai !

[ Appel à la mobilisation dans la fonction publique pour la journée du 13 mai 2025 ]

Alors que l’INSEE a publié des chiffres montrant clairement le décrochage des salaires dans la fonction publique, la direction générale de la fonction publique continue d’afficher une réalité parallèle en expliquant que le gain de pouvoir d’achat, grâce aux pseudos efforts salariaux a été de +2% en euros constants entre 2020 et 2024.

La réalité quotidienne des agent·es publics est toute autre : celle d’une inflation à deux chiffres, des augmentations salariales minimes après 10 ans de gel du point d’indice, et des fins de mois qui sont toujours plus difficiles.

Un véritable mépris pour les agent.es publics

Cet affichage est un véritable mépris pour les agent·es publics à qui on a, en plus, imposé une baisse de l’indemnisation du congé maladie, la suppression de la Garantie Individuelle Pouvoir d’Achat et à qui on annonce une nouvelle année blanche salariale.

Autant de mesures qui pèsent lourdement dans les portefeuilles des agent·es et continuent en plus de dégrader les conditions de travail.

Contre l’austérité et les coupes budgétaires

À tout cela s’ajoutent des coupes budgétaires qui se succèdent. 3 milliards d’euros de crédits supprimés il y a quelques jours attaquant encore les politiques publiques et les services publics.
Le prochain budget s’annonce lui aussi terrible et risque de dégrader encore les conditions de travail dans l’ensemble de la fonction publique.
Les agent·es publics et les services publics ne peuvent être la variable permanente d’ajustement de tous les budgets qui se succèdent d’ année en année. L’excuse de l’austérité budgétaire ne peut servir une nouvelle fois au démantèlement des services publics et au serrage de ceinture pour les fonctionnaires.

La mobilisation pour imposer nos revendications

Les agent·es publics n’ont pas à s’excuser d’exiger une juste revalorisation de leur travail. Ils et elles, tout comme les services publics, ne sont pas un coût mais une richesse.

C’est bien l’importante mobilisation du 5 décembre qui a permis de faire reculer le gouvernement sur les 2 jours de carence supplémentaires qu’il souhaitait imposer.
Continuons

Le 13 mai, pour défendre nos droits :

  • revalorisation du point d’indice, 85 points pour toutes et tous et indexationsur l’inflation
  • rétablissement de la GIPA
  • indemnisation du congé maladie ordinaire à 100%
  • amélioration des conditions de travail
  • des services publics de qualité dans tous les territoires

TOUTES ET TOUS EN GREVE
ET EN MANIFESTATION LE 13 MAI !




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JOURNEE DE MOBILISATION AU SPIP 11

Carcassonne le 6, mai 2025

Ce jour, les agent.e.s syndiqué.e.s et non syndiqué.es du SPIP de
Carcassonne se sont réunis en Assemblée Générale pour participer à la
journée de mobilisation du 6 mai.

Autour de pizzas en auberge espagnole, le constat des agent.e.s est amer et
unanime.

Ils s’opposent au langage du tout sécuritaire adopté par le GDSIR (Garde
des Sceaux et de l’intérieur et des répressions), a ses seules visées
politicardes et ambitions personnelles. Tout cela au détriment de nos
missions d’insertion.

Les agent.e.s du SPIP 11 disent STOP ! Nous refusons l’annexion de la Justice par le Ministère de l’intérieur !!!!

Ses déclarations sont d’autant plus inquiétantes au moment où l’on nous
demande de prêter serment : à quoi ? A qui ? … Se pose dès lors la
question pour les agent.e.s de savoir si les valeurs sont dignes d’allégeance ?

Au sortir de cette première journée de mobilisation, nous invitons
l’ensemble des collègues du SPIP11 à participer à une prochaine AG en
date du 13 mai à partir de 11H30 afin de décider des prochaines modalités
d’action.




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LE 8 MARS, JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE POUR LES DROITS DES FEMMES, FAISONS LA GRÈVE FÉMINISTE !

Le 8 mars Solidaires appelle à la grève féministe avec le Planning familial et plusieurs asso et syndicats.

Alors que nous fêtons le 50ième anniversaire de la loi Veil sur le droit à l’avortement et son entrée dans la Constitution, le Planning familial association féministe de soutien aux droits des femmes, nous alertent sur les attaques répétées menés par le camp réactionnaire et de l’extrême droite sur une remise en cause de l’accès aux droits des femmes. L’association dénonce également les menaces sournoises des institutions qui réduisent les subventions et précarisent d’autant les publics femmes les plus précaires fragiles. 

Solidaires est un syndicat féministe et lutte pour l’ensemble des droits des femmes, leurs droits au travail, à la santé, et pour l’égalité partout! Notre syndicalisme combat le patriarcat comme l’ensemble des systèmes de domination.

C’est pourquoi l’Union Syndicale Solidaires et le Planning familial appellent ensemble avec d’autres syndicats et collectifs féministes à la grève féministe ce 8 mars 2025.

Toutes les revendications, actions et mobilisations sur le site de l’Union Solidaires :

https://solidaires.org/sinformer-et-agir/brochures/argumentaires/8-mars-greve-feministe/

DES MOYENS HUMAINS POUR LA PROTECTION JUDICIAIRE DE LA JEUNESSE : UNE NÉCESSITÉ ABSOLUE !

[ Communiqué de soutien du collectif justice des enfants à la mobilisation du secteur de la protection judiciaire de la jeunesse le 19 septembre ]

Le 31 juillet 2024, en plein cœur de l’été, la Direction nationale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (DPJJ) a annoncé aux organisations syndicales représentatives des personnels de la PJJ des restrictions budgétaires importantes impactant la masse salariale. La DPJJ avait en effet pris la décision de réduire les effectifs des agents non titulaires sans préciser le nombre de personnels, les régions et les services concernés.

Ce n’est que progressivement, à travers des audiences régionales, que les organisations syndicales ont découvert l’étendue de ces restrictions et l’ampleur de leurs conséquences sur le fonctionnement des services et l’accompagnement des mineurs et de leurs familles.

La Protection Judiciaire de la Jeunesse est déjà en grande souffrance du fait d’un nombre insuffisant de personnels. C’est le cas dans toutes les structures, et c’est encore plus criant dans les structures d’enfermement où le manque de moyens humains a des conséquences désastreuses (incarcération en quartier de majeurs, absence de suivi psychologique).

Les professionnel·les de la PJJ mobilisé·es les 14 et 29 août 2024 ont été rejoint·es par de nombreux acteur·ices de la justice des enfants et de la protection de l’enfance.

Si, à la suite des mobilisations, le ministère de la Justice a annoncé le déblocage en urgence de 3 millions d’euros de la réserve budgétaire, la DPJJ n’a aucunement garanti son imputation sur les personnels.

Malgré un engagement, qui reste à confirmer, d’un recrutement de 239 contractuel.les pour la mi-octobre, le compte n’y est pas.

D’ailleurs, le mal est déjà fait : plusieurs centaines de contractuels n’ont pas été renouvelés à leur poste, partis poursuivre leurs carrières au sein d’autres institutions.

Ainsi, depuis le 1er septembre, des suivis en cours se sont brutalement arrêtés, les nouvelles mesures ordonnées par les juridictions ne sont plus affectées et sont sur liste d’attente, de nombreux services sont en sous-effectifs. Pour la justice des enfants, ces décisions sont catastrophiques. L’éducatif ne se calcule pas à l’aune de chiffres déconnectés de la réalité des services.

Le lien de confiance avec les jeunes se créé et se travaille. Il est le fondement d’un accompagnement efficient des mineur·es et des familles suivis par la PJJ. Ces restrictions de personnels le mettent à mal.

Cette situation rend encore une fois la justice inopérante et décrédibilise l’ensemble des acteur.trices concerné.es. Le collectif justice des enfants dénonce depuis plusieurs années la lente mais inéluctable dégradation de la protection de l’enfance.

Le collectif justice des enfants :

  • Exige un recrutement immédiat de professionnel.les formé.es pour que l’ensemble des postes vacants soient pourvus ;
  • Rappelle la nécessité de prévoir la pérennisation des postes en question toute contractualisation étant par essence précaire et inadaptée ;
  • Déplore et refuse que des considérations budgétaires priment sur l’accompagnement de la jeunesse, pourtant décrétée « cause nationale », ;
  • Rappelle que l’éducatif nécessite des professionnel·les compétent·es et formé·es ;
  • Rappelle que ce n’est qu’en accordant à la protection de l’enfance les moyens financiers, humains et matériels suffisants qu’elle pourra assurer sa mission.

4 organisations syndicales réunies en une intersyndicale PJJ appellent à une nouvelle journée de grève et de mobilisation ce jeudi 19 septembre.

Les membres du collectif Justice des enfants soutiennent ces personnels en grève et demandent que les moyens soient donnés à la PJJ pour permettre à leurs professionnel·les d’accompagner ces jeunes.

C’est une nécessité absolue !


Organisations du collectif signataires :

  • Syndicat des Personnels de l’Education et du Social à la Protection Judiciaire de la Jeunesse (SNPES PJJ – FSU)
  • Syndicat national de l’ensemble des personnels de l’administration pénitentiaire (SNEPAP – FSU)
  • Syndicat national unitaire des assistants sociaux de la fonction publique (SNUASFP – FSU)
  • FSU
  • CGT – PJJ
  • CGT
  • Observatoire international des prisons – section française (OIP)
  • Union syndicale Solidaires
  • Solidaires-Justice
  • LDH (Ligue des droits de l’Homme)
  • Syndicat de la magistrature
  • Syndicat des avocats de France
  • Fédération Nationale des Unions de Jeunes Avocats (FNUJA)
  • Barreau de Paris



Pour télécharger le communiqué, cliquer sur l’image :